L’abbatiale Saint Martin de Plaimpied
Un lieu ...
… des hommes ...
… une remarquable abbatiale romane ...
… des hommes ...
… une remarquable abbatiale romane ...
L’abbatiale Saint Martin de Plaimpied est édifiée à l’emplacement de ce qui n’était à l’origine qu’une clairière dans un environnement largement boisé sur la rive ouest de la vallée de l’Auron qu’elle domine d’une dizaine de mètres. Cette implantation lui confère toutes les caractéristiques d’un lieu sacré qui transcende toutes les traditions. La référence à Saint Martin indique une christianisation précoce vers la fin du IV° siècle.
L’abbatiale de Plaimpied-Givaudins est ouverte au public tous les jours de l’année.
Horaires :
Horaires :
- Janvier, Février : 8h -17h
- Mars, Avril, Mai : 8h –18h
- Juin, Juillet, Août : 8h –19h
- Septembre, Octobre : 8h –18h
- Novembre, Décembre : 8h –17h
C’est seulement dans la deuxième moitié du XI° siècle que Plaimpied entre véritablement dans l’histoire. En 1071, un religieux, Richard II, issu de la petite communauté de chanoines réguliers aux origines méconnues implantée sur le site est élu archevêque du diocèse de Bourges. Richard II, prélat atypique, proche de la spiritualité augustinienne, va consacrer toute son énergie et sa pugnacité à l’implantation de la réforme Grégorienne dans son diocèse. Pour réussir son œuvre, il a besoin d’un clergé aux mœurs irréprochables et d’un niveau élevé de connaissance biblique et spirituelle. Tout naturellement, il s’appuie sur les chanoines réguliers de Plaimpied dont il est issu en leur confiant la garde d’une vingtaine de paroisses réparties dans le sud du diocèse avec mission d’en former les prêtres.
A partir de 1077, dotés de substantiels revenus grâce aux libéralités de Richard, les religieux de Plaimpied entreprennent la construction de leur église et des premiers bâtiments conventuels sur la base d’un projet particulièrement ambitieux. A la mort de Richard II, en 1093, la crypte à peine terminée abritera la sépulture du prélat, respectant ainsi sa volonté d’être inhumé au sein de son chapitre d’origine. En 1100/1101, le roi Philippe I°, remet aux chanoines de Plaimpied l’intégralité de ses droits seigneuriaux, le chapitre prend alors le titre d’abbaye.
A partir de 1077, dotés de substantiels revenus grâce aux libéralités de Richard, les religieux de Plaimpied entreprennent la construction de leur église et des premiers bâtiments conventuels sur la base d’un projet particulièrement ambitieux. A la mort de Richard II, en 1093, la crypte à peine terminée abritera la sépulture du prélat, respectant ainsi sa volonté d’être inhumé au sein de son chapitre d’origine. En 1100/1101, le roi Philippe I°, remet aux chanoines de Plaimpied l’intégralité de ses droits seigneuriaux, le chapitre prend alors le titre d’abbaye.
Le chantier de construction se poursuit lentement pendant près d’un siècle. Le chœur et le transept sont achevés peu avant 1100/1150 ; vers 1180, on travaille encore à la construction de la nef.
Aujourd’hui, en dépit des vicissitudes rencontrées durant plus de neuf siècles, l’abbatiale Saint Martin de Plaimpied s’affirme comme l’un des édifices les plus représentatifs de l’Art Roman en Berry. Elle est dotée d’une crypte remarquablement conservée dans un état proche de celui d’origine ; l’architecture du chœur est saisissante de pureté et d’authenticité ; la richesse, la vigueur et l’originalité de son décor sculpté retiennent l’attention de ses nombreux visiteurs et des historiens de l’art. Elle incarne parfaitement le formidable élan de renouveau artistique et spirituel caractéristique des XI° et XII° siècles.
Aujourd’hui, en dépit des vicissitudes rencontrées durant plus de neuf siècles, l’abbatiale Saint Martin de Plaimpied s’affirme comme l’un des édifices les plus représentatifs de l’Art Roman en Berry. Elle est dotée d’une crypte remarquablement conservée dans un état proche de celui d’origine ; l’architecture du chœur est saisissante de pureté et d’authenticité ; la richesse, la vigueur et l’originalité de son décor sculpté retiennent l’attention de ses nombreux visiteurs et des historiens de l’art. Elle incarne parfaitement le formidable élan de renouveau artistique et spirituel caractéristique des XI° et XII° siècles.
Le chevet révèle toute la pureté architecturale du chœur. L’abside centrale a retenu toute l’attention des constructeurs, sa paroi d’appareil soigné, est divisée en trois parties par deux cordons. Le premier, chanfreiné, court au bas de larges baies à double rouleau ; le second enrichi d’un damier cerne leur cintre. La partie supérieure est ornée d’un décor d’arcatures aveugles prolongé sur les murs du chœur et du transept.
Les sculpteurs se sont emparés des colonnettes, pilastres, petits chapiteaux et modillons. Les motifs géométriques et les entrelacs hérités de l’Art Celte côtoient des formes d’inspiration mozarabe et une infinie variété de thèmes propres à l’époque romane : rinceaux, tiges enroulées parfois habitées, feuillages stylisés, animaux réels ou fantastiques.
Les sculpteurs se sont emparés des colonnettes, pilastres, petits chapiteaux et modillons. Les motifs géométriques et les entrelacs hérités de l’Art Celte côtoient des formes d’inspiration mozarabe et une infinie variété de thèmes propres à l’époque romane : rinceaux, tiges enroulées parfois habitées, feuillages stylisés, animaux réels ou fantastiques.
L’abbatiale Saint Martin vue du chevet
Pour en découvrir plus ...
On en parle
La société française d’archéologie http://www.sf-archeologie.net/ publie dans son bulletin momumental les travaux de M. Neil Stratfrord sur l’Abbatiale de Plaimpied : Le chapiteau de la Tentation du Christ à Plampied revisité.